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Pique rouge de Bassiès (2676m - septembre 2001) Nous
sommes déjà allés aux étangs de Bassies, mais
nous n'étions pas montés à la Pique Rouge. Qu'à cela ne tienne, cela
n'était que partie remise. En effet, par une belle journée nous voilà partis.
Le départ de la randonnée va se faire depuis le plateau de la Coumebière
entre Aulus et le col d'Agnès.
Nous empruntons le GR10 direction Port de Saleix. C'est un chemin bien tracé où passent beaucoup de randonneurs mais aussi des troupeaux. Nous passons devant un très joli abreuvoir fait d'un tronc d'arbre creusé et posé horizontalement. Nous continuons à monter. En suivant le chemin bien marqué et régulier, ce n'est pas trop fatigant. Après environ 1 heure de marche, nous arrivons au Port de Saleix. Après une petite descente, nous voyons le petit étang d'Alate.
Accompagnés par le chant, nous continuons et arrivons tranquillement à un col. De là, nous pouvons apercevoir de très haut les étangs de Bassiès. Une petite halte ravitaillement pour profiter de ce panorama, et nous repartons en suivant la crête en direction de la Pique rouge de Bassiés.
Notre randonnée continue de façon aérienne mais sans danger. Nous ne voyons plus les étangs de Bassiès, par contre nous voyons le refuge. Puis, notre ascension continue sur des blocs de granit et petit à petit la Pique Rouge se dévoile complètement. Il y a deux grands cairns espacés d'une cinquantaine de mètres et quel panorama ! On peut voir le Montcalm, et bien d'autres sommets comme la Pique d'Endron, le St Barthélémy, le Valier et plus loin la Maladeta. Nous restons un long moment à regarder ce magnifique paysage. En plus le temps est très clair, et papa avait amené la longue vue. Souvent, quand on part en rando, on voit des vautours fauves. J'observe le ciel, en espérant voir quelque chose tournoyer. Tout à coup, je vois quelque chose, plusieurs choses même. On ne tarde pas à les identifier : ce sont bien des vautours fauves ! Il sont rarement seuls, ils volent à plusieurs. J'aimerais bien qu'ils nous passent au dessus de nos têtes comme à la dent d'Orlu. Mais non, aujourd'hui ils sont moins curieux. Après avoir apprécié cette beauté et ce calme, nous redescendons par le même chemin. Au fait je ne sais pas pourquoi on l'appelle la Pique Rouge ? Peut-être apparaît-elle rouge au lever du soleil ?
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Nous
le laissons à droite pour monter un sentier qui se perd dans les rhododendrons.
Tout à coup, nous entendons une sorte de chant indien résonnant dans la
montagne. Nous cherchons la provenance de ce dernier, et en levant nos têtes
nous apercevons en haut d'un pic, une personne debout, faisant des
vocalises. 
Nous
passons devant un mignon orry et nous continuons en suivant la crête vers le
sud. A l'occasion d'une halte, je vois un ours ! Non , je ne plaisante pas: un
rocher en forme d'ours ! 
Cela
semble très pentu pour y accéder. Papa me rassure. Il avait raison, car plus
on se rapproche, plus je m'aperçois que la portion terminale est très
accessible et il me tarde tellement d'être en haut que je mets les bouchées
doubles. Après 4H de marche, nous voilà au sommet ! 
